Programmes de gestion des risques de l’entreprise

Faits en bref 


Les agriculteurs ont besoin de programmes souples pour les aider à gérer les risques qui échappent à leur contrôle

Les agriculteurs ont besoin de programmes souples pour les aider à gérer les risques qui échappent à leur contrôle. 

Alors que l’agriculture est l’un des principaux piliers de l’économie canadienne, c’est aussi une activité à haut risque. Les agriculteurs doivent régulièrement prendre des décisions en tenant compte des prix volatils, des conditions météorologiques imprévisibles et d’un marché mondial influencé par les risques géopolitiques et les soutiens gouvernementaux accordés aux producteurs concurrents dans d’autres pays. Un grand nombre de ces risques représentent des défis face auxquels l’agriculteur est impuissant. 

Pour atteindre son plein potentiel, le secteur canadien de l’agriculture a besoin d’une base économique stable en mesure de résister aux pressions d’un environnement commercial national et mondial en mutation. Pour gérer les risques qui ne peuvent l’être au moyen de pratiques agricoles, les producteurs canadiens participent à des programmes de gestion des risques de l’entreprise (GRE) qui les aident à s’adapter à l’évolution des marchés, à faciliter les investissements en réponse aux opportunités futures et à acquérir des innovations technologiques. Plusieurs programmes gouvernementaux les aident à répondre à ces besoins : 


Développements récents 

Depuis l’année de programme 2023, le taux de compensation fourni par Agri-stabilité est passé de 70 % à 80 %. Par conséquent, les producteurs peuvent recevoir un paiement si leur marge de production de l’année en cours est inférieure de plus de 30 % à leur marge de référence historique.  

En 2025, le gouvernement fédéral s’est engagé à doubler de façon permanente la protection des revenus des agriculteurs dans le cadre du programme Agri-stabilité, en la faisant passer de 3 à 6 millions de dollars par exploitation en cas de baisse importante des revenus en raison de l’impact des droits de douane, des phénomènes météorologiques extrêmes et d’autres facteurs externes. 


Vers des solutions 

Nous vous invitons à consulter notre manuel de politiques pour en savoir davantage.