Mexico, le 16 octobre 2025 – Dans le cadre de la visite officielle au Mexique du ministre canadien de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Heath MacDonald, des représentants des secteurs agroalimentaires privés des deux pays ont tenu le « Dialogue agroalimentaire Mexique-Canada » afin de renforcer la collaboration et les liens commerciaux entre les deux nations.
Organisé par le Consejo Nacional Agropecuario (CNA) et la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), en collaboration avec les ministères de l’Agriculture des deux gouvernements, ce dialogue a réuni des représentants du secteur agroalimentaire afin d’aborder des questions stratégiques telles que les défis liés à la croissance productive, la facilitation des échanges commerciaux, la simplification réglementaire et administrative, l’innovation et la numérisation, les opportunités d’investissement et, plus largement, l’importance de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) comme fondement du renforcement des chaînes d’approvisionnement entre les deux pays.
À l’issue de la réunion, les représentants de l’industrie des deux pays ont présenté à leurs ministres de l’Agriculture respectifs une proposition d’orientation pour l’avenir, qui comprend l’élaboration d’un plan d’action conjoint visant à stimuler le commerce, l’innovation et la coopération réglementaire. Ces efforts visent à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à promouvoir les investissements dans les technologies agricoles et à créer un forum permanent sur l’agroalimentaire afin d’assurer le suivi des priorités communes.
« Ce dialogue entre les secteurs agricoles du Mexique et du Canada renforce non seulement une relation commerciale qui dure depuis plus de trois décennies, mais il apporte également de la certitude et ouvre de nouvelles perspectives dans un contexte mondial marqué par des défis climatiques, politiques et économiques. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons rester unis et mettre en avant la complémentarité et la résilience qui nous caractérisent en tant que région », a déclaré Jorge Esteve, président de la CNA.
Keith Currie, président de la CFA, a déclaré : « Bien que je me réjouisse des relations diplomatiques et commerciales solides que nous entretenons déjà, le Mexique et le Canada ont une excellente occasion d’accroître leur potentiel de croissance et de renforcer leurs objectifs communs en matière de sécurité alimentaire. »
L’événement a réuni des délégations de haut niveau composées de plusieurs associations de l’industrie agricole du Mexique et du Canada.
La délégation canadienne était composée de représentants de la Fédération canadienne de l’agriculture, de l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire, du Conseil des viandes du Canada, de l’Association canadienne de commercialisation des fruits et légumes, du Conseil canadien du porc, de l’Association nationale des engraisseurs de bovins, du Conseil canadien du canola, de l’Association canadienne du bétail et de Pulse Canada.
La délégation mexicaine comprenait le Conseil national de l’agriculture (CNA), l’Association nationale des industriels des huiles et graisses comestibles (ANIAME), la Confédération des fabricants d’aliments équilibrés (CONAFAB), la Confédération nationale des organisations d’éleveurs (CNOG), le Conseil mexicain de la viande (COMECARNE), Mexican Beef, l’Association nationale des établissements TIF (ANETIF), l’Organisme de certification TIF (OCETIF), SUKARNE, l’Association nationale des producteurs et exportateurs de baies (ANEBERRIES), l’Association mexicaine d’horticulture protégée (AMHPAC) et les Exportateurs de mangues (EMEX).
Des représentants des ministères de l’Agriculture des deux pays et de l’ambassade du Canada au Mexique ont également participé à la réunion.
La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) et le Cercle national pour l’agriculture et l’agroalimentaire autochtones (CNAAA) signent un protocole d’entente pour faire progresser la collaboration et la réconciliation dans le secteur canadien de l’agriculture
22 juillet 2025, Ottawa, – C’est avec fierté que la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) annonce la signature d’un protocole d’entente avec le Cercle national pour l’agriculture et l’agroalimentaire autochtones (CNAAA). La signature de cette entente marque une étape importante dans le renforcement de la collaboration entre les producteurs agricoles autochtones et non autochtones partout au Canada.
Le protocole d’entente reflète un engagement commun à faire progresser la collaboration, le dialogue et la sécurité alimentaire grâce à des pratiques agricoles durables, reposant à la fois sur les connaissances autochtones traditionnelles et les innovations modernes.
« Ce partenariat est plus qu’un simple protocole, il s’agit d’un engagement dynamique à l’égard de la réconciliation », a déclaré Kallie Wood, présidente-directrice générale du CNAAA. En joignant nos forces à celles de la Fédération canadienne de l’agriculture, nous créons un espace pour que les voix, les systèmes de connaissances et le leadership autochtones soient reconnus et valorisés dans le paysage agricole national. Ensemble, nous construirons des voies qui honorent le passé, saisissent les opportunités du présent et cultivent un avenir plus prospère et durable pour toutes les communautés agricoles du Canada. »
« Ce partenariat représente une étape importante vers la construction d’un secteur agricole plus inclusif et plus résilient au Canada, a ajouté Keith Currie, président de la Fédération canadienne de l’agriculture. En travaillant ensemble, nous pouvons amplifier les voix autochtones, soutenir les entrepreneurs agricoles et promouvoir la production alimentaire d’une manière qui profite à tous les Canadiens. »
Le protocole d’entente établit un cadre permettant aux deux organisations de collaborer à des initiatives clés, dont les suivantes:
- promouvoir des pratiques agricoles dirigées par les autochtones qui respectent les connaissances traditionnelles et la durabilité moderne
- encourager le dialogue et la collaboration entre les communautés agricoles autochtones et non autochtones
- soutenir l’élaboration de politiques axées sur la sécurité alimentaire et l’éducation
- promouvoir des pratiques agricoles et d’innovations qui profitent aux communautés partout au pays
L’entente précise également des domaines clés pour une action conjointe, par exemple:
- la défense de la souveraineté alimentaire, de la durabilité, de l’innovation agricole et du développement économique des populations autochtones grâce à initiatives stratégiques harmonisées
- la création d’outils de formation, d’ateliers et de forums pour partager les points de vue autochtones et non autochtones à propos de l’agriculture durable et les politiques
- la définition des opportunités et le soutien des partenariats qui renforcent les capacités des agriculteurs et des entrepreneurs agricoles autochtones
La FCA se réjouit à l’idée de travailler en étroite collaboration avec le CNAAA pour renforcer la coopération et la compréhension entre les communautés agricoles autochtones et non autochtones, et pour favoriser une prospérité partagée dans le secteur agroalimentaire du Canada.
Cultivons le Canada: Intégration de l’agriculture au mandat du gouvernement
Lettre ouverte – Cultivons le Canada: Intégration de l’agriculture au mandat du gouvernement
Monsieur le Premier ministre Carney,
En tant que chefs de file du secteur agricole et agroalimentaire canadien, nous saluons l’intention de votre gouvernement de renforcer l’économie, notamment en s’attaquant aux défis liés à la productivité, en allégeant le fardeau réglementaire, en éliminant les obstacles au commerce intérieur, en étendant l’accès aux marchés et en faisant avancer les projets essentiels à l’édification de notre pays. Nous sommes enthousiasmés par les possibilités que cela ouvre pour faire progresser le secteur agricole et agroalimentaire canadien et l’aider à améliorer sa position et son influence sur les marchés mondiaux et nationaux.
Toutefois, cet enthousiasme est tempéré par la crainte persistante que l’agriculture soit trop souvent négligée dans les politiques nationales et les décisions d’investissement. Les dépenses de R&D agricole du Canada ont chuté de 0,86 milliard de dollars en 2013 à 0,68 milliard de dollars en 2022, ce qui le place en dernière position parmi les sept premiers pays de l’OCDE. Sans un changement d’approche clair, le Canada risque de prendre un retard irrémédiable dans un secteur essentiel à la croissance intérieure et à l’exportation, à la sécurité alimentaire et à la résilience économique.
En tant qu’industrie vitale profondément enracinée dans les communautés rurales et urbaines, nous contribuons chaque année à hauteur de près de 150 milliards de dollars au produit intérieur brut du Canada et employons 2,3 millions de personnes, soit plus que les secteurs de l’automobile, de la foresterie, de l’acier et de l’aluminium, et du pétrole et du gaz combinés. Nous sommes le plus grand secteur manufacturier du pays et un moteur clé de la croissance économique nationale.
Depuis trop longtemps, notre secteur agricole et agroalimentaire recèle un potentiel inexploité considérable en tant que moteur économique stratégique pour le Canada. Nous disposons des terres, des ressources en eau douce et marines, de la main-d’œuvre, de la sécurité et de la crédibilité réglementaire nécessaires pour être un chef de file mondial dans le domaine de la production alimentaire et agricole durable. Pourtant, alors que les gouvernements d’autres pays investissent massivement dans l’agritechnologie, la transformation alimentaire nationale, la production et la préparation à l’exportation, le Canada a tardé à réagir, manquant ainsi des occasions. Nous en voyons les conséquences, puisque la part du Canada sur le marché mondial de l’agriculture a chuté de 12 % depuis 2000, tandis que des concurrents comme le Brésil et l’Australie ont gagné du terrain sur des marchés en pleine croissance. Parallèlement, la croissance annuelle moyenne de notre productivité a ralenti par rapport aux 2,2 % enregistrés au début des années 2000 et, selon les projections, elle devrait tomber à 1 % d’ici 2030.
Le moment est venu pour l’agriculture de devenir un pilier de l’avenir du Canada, stratégiquement positionnée pour stimuler la croissance économique, favoriser l’innovation, appuyer les objectifs de durabilité et de productivité et améliorer le niveau de vie de tous les Canadiens. Pour changer de cap, il faut que l’agriculture devienne une priorité nationale, soutenue par des investissements importants et un leadership fédéral coordonné. Un engagement renouvelé envers ce secteur peut favoriser la réalisation de multiples objectifs nationaux. Sur le plan économique, l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne a enregistré une croissance annuelle moyenne du PIB de plus de 4 milliards de dollars au cours des dix dernières années. Avec des investissements appropriés dans la production nationale, la transformation à valeur ajoutée, la productivité et les exportations, le secteur a le potentiel de plus que doubler ce chiffre et de générer une croissance supplémentaire du PIB de 100 milliards de dollars au cours des dix prochaines années, pour atteindre un total de 250 milliards de dollars d’ici 2035.
Nous exhortons votre gouvernement à considérer l’agriculture et l’agroalimentaire comme un secteur stratégique et à prendre les mesures suivantes :
- Dresser un plan ciblé pour la croissance économique dans le secteur agricole et pour soutenir la sécurité alimentaire — en faisant de l’agriculture et de l’agroalimentaire, y compris de l’agriculture autochtone, une priorité nationale assortie d’objectifs clairs de croissance de la production, d’investissement dans l’innovation, de transformation à valeur ajoutée, d’exportations et d’offre stable de main-d’œuvre.
- Veiller à ce que la réglementation appuie le programme de croissance — en alignant le mandat des principaux organismes de réglementation gouvernementaux sur les objectifs du Canada en matière de sécurité alimentaire et de compétitivité agricole, en réduisant le fardeau réglementaire et en faisant du Canada une destination de choix pour l’investissement et l’innovation.
- Donner la priorité aux infrastructures de transport et de commerce qui soutiennent l’agriculture, notamment les infrastructures ferroviaires, portuaires et de la chaîne de réfrigération, ou « chaîne du froid », ainsi que les infrastructures rurales nécessaires pour relier les producteurs aux corridors nationaux, tout en garantissant la fiabilité des services nécessaires pour maintenir la réputation du Canada en tant que fournisseur fiable de produits agricoles.
- Moderniser les outils de gestion des risques afin de garantir qu’ils sont inclusifs et adaptés aux conditions climatiques et commerciales actuelles, et veiller à ce que des mesures d’atténuation adéquates soient en place pour soutenir le secteur face aux perturbations commerciales et climatiques actuelles.
Les pays qui nourrissent le monde façonneront celui-ci de façon croissante, et le Canada, qui a la capacité de se nourrir et de nourrir les autres de manière durable, a toutes les raisons et tous les atouts pour en faire partie. Sans une action audacieuse et immédiate de la part du gouvernement fédéral, le potentiel du secteur agricole et agroalimentaire continuera d’être limité et nous manquerons cette occasion cruciale.
Nous vous pressons de faire de l’agriculture une priorité absolue du programme économique et national de votre gouvernement. Nous sommes prêts à collaborer avec vous pour concrétiser cette vision.
Veuillez recevoir, Monsieur le Premier ministre, nos salutations les plus respectueuses.
Les organisations agricoles nationales soussignées.

La Fédération canadienne de l’agriculture accueille le Conseil canadien du porc comme nouveau membre

Le 17 juillet 2025, Ottawa – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), la voix nationale de plus de 190 000 agriculteurs canadiens et familles d’agriculteurs, est fière d’annoncer que le Conseil canadien du porc (CCP) est sa plus récente organisation membre.
Représentant plus de 7 000 exploitations agricoles réparties dans neuf provinces, le Conseil canadien du porc joue un rôle essentiel dans le secteur agricole canadien. Le secteur canadien du porc est un moteur économique clé dans les communautés à travers le Canada, soutenant plus de 100 000 emplois et exportant 70 % de sa production vers les marchés du monde entier, avec plus de 5 milliards de dollars d’exportations mondiales par an.
« Nous sommes très heureux d’accueillir le Conseil canadien du porc comme membre de la FCA », a déclaré Keith Currie, président de la Fédération canadienne de l’agriculture. « En tant que plus grande organisation agricole générale du Canada, la FCA rassemble des dirigeants agricoles de toutes les provinces et de tous les territoires, ainsi qu’un ensemble diversifié de groupes de produits, afin de faire progresser l’agriculture canadienne en favorisant l’expression d’une voix forte et unie. Avec le CCP à la table, notre voix nationale unifiée devient encore plus forte, en particulier lorsqu’il s’agit de s’engager avec le gouvernement fédéral sur des questions complexes comme la durabilité, la main-d’œuvre, la santé animale et la préparation aux situations d’urgence, le commerce et la compétitivité. Il est essentiel que notre industrie travaille ensemble pour faire avancer des solutions communes et cette annonce nous permet de faire un pas de plus.
La FCA et le CCP collaborent depuis longtemps sur des priorités communes. Cette adhésion officielle vient maintenant renforcer cette relation et approfondir nos efforts conjoints de défense des intérêts, tout en permettant une représentation nationale plus cohérente sur les questions urgentes qui touchent les producteurs d’un océan à l’autre.
« Nous sommes très heureux de nous joindre officiellement à la Fédération canadienne de l’agriculture », a déclaré René Roy, président du Conseil canadien du porc. « En tant qu’organisation nationale représentant les producteurs de porcs de neuf provinces, il est important pour nous de faire partie d’une voix collective qui parle au nom de l’agriculture canadienne dans son ensemble. Nous croyons en la valeur de l’unité entre les secteurs et considérons cette adhésion comme une occasion de renforcer la collaboration et de veiller à ce que les producteurs de porcs soient bien représentés sur la scène nationale. Le commerce est essentiel au succès de l’agriculture canadienne, et en travaillant ensemble par l’entremise de la FCA, nous pouvons mieux défendre des cadres commerciaux solides qui soutiennent les agriculteurs et les communautés rurales de tout le pays. »
La Fédération canadienne de l’agriculture demeure engagée à bâtir un secteur agricole résilient, compétitif et durable au Canada. L’accueil du Conseil canadien du porc renforce cette mission et permet au secteur d’être mieux connecté et préparé à relever les défis et à saisir les occasions qui se présentent.
À propos du Conseil canadien du porc:
Le CCP est le porte-parole national des producteurs de porcs du Canada. Fédération de neuf organisations porcines provinciales représentant 7 000 exploitations agricoles, le CCP joue un rôle de premier plan dans la réalisation et le maintien d’un secteur porcin canadien dynamique et prospère. Le CCP sert ses membres par le biais d’efforts de défense nationaux et internationaux ainsi que par l’élaboration et la mise en œuvre d’initiatives, telles que la sécurité alimentaire, les soins et la santé des animaux, la traçabilité, l’environnement et le développement durable, le commerce international et la nutrition.
Déclaration commune des organisations agricoles du G7

OTTAWA, 16 juin – Les agriculteurs du G7 sont confrontés à des pressions sans précédent alors que le monde doit faire face à des défis géopolitiques, économiques et environnementaux qui se chevauchent. L’inflation, les taux d’intérêt élevés et les retombées continues des récents chocs financiers ont déstabilisé les économies agricoles. Dans un même temps, les perturbations du commerce et la rupture des chaînes d’approvisionnement aggravent l’incertitude dans le secteur agricole. Par ailleurs, les effets du changement climatique – sécheresses, inondations et conditions météorologiques extrêmes plus fréquentes – menacent la productivité et mettent à rude épreuve les infrastructures rurales.
Face à ces pressions, les agriculteurs du G7 jouent un rôle essentiel en assurant la sécurité alimentaire, en encourageant l’innovation et en favorisant l’adaptation au climat, tout en maintenant la résilience des systèmes alimentaires nationaux et mondiaux. En tant que représentants des organisations agricoles du G7, nous réaffirmons notre engagement commun à construire un secteur agricole plus durable, plus sûr et plus prospère.
Les agriculteurs du G7 sont profondément intégrés dans les marchés mondiaux de l’alimentation et de l’agroalimentaire et jouent un rôle prépondérant dans l’innovation agricole, la technologie et la stabilité de l’ensemble du système. Pour soutenir ce rôle important, nous appelons les gouvernements du G7 à :
- Soutenir un commerce transparent, fondé sur des règles, qui favorise la stabilité et l’accès aux marchés.
- Accorder la priorité à l’innovation et veiller à ce que tous les agriculteurs aient accès aux outils et technologies de pointe.
- Moderniser les réglementations obsolètes qui entravent la compétitivité et l’efficacité.
- Promouvoir des politiques climatiques incitatives et fondées sur la science qui aident les agriculteurs à améliorer la santé des sols, à stimuler la productivité et à garantir la résilience à long terme des terres cultivées.
Alors que le monde se prépare à la COP 30, il est critique que les agriculteurs soient reconnus comme des partenaires essentiels pour atteindre les objectifs mondiaux liés au climat et au développement. Un secteur agricole fort et durable est essentiel à la résilience économique et à la coopération mondiale.
En conclusion, nous demandons instamment aux gouvernements du G7 de reconnaître qu’un secteur agricole fort, durable et résilient n’est pas seulement vital pour les communautés rurales – il est essentiel à la stabilité économique, à la gestion de l’environnement et à la coopération mondiale. Les agriculteurs du G7 sont prêts à collaborer avec les décideurs politiques, les leaders du secteur et les partenaires internationaux pour bâtir un meilleur avenir pour l’agriculture et pour la société dans son ensemble.
Cliquez ici pour lire la déclaration complète.
Citations des dirigeants des organisations agricoles du G7:
Keith Currie, président de la Fédération canadienne de l’agriculture : « Les agriculteurs canadiens, comme leurs homologues du G7, sont confrontés à des défis complexes qui exigent des solutions coordonnées et tournées vers l’avenir. Nous sommes déterminés à travailler avec nos partenaires mondiaux pour renforcer la sécurité alimentaire, stimuler l’innovation et faire progresser la résilience climatique. Avec les bons outils, les bonnes politiques et le bon soutien, les agriculteurs peuvent continuer à montrer la voie vers un avenir plus durable et plus sûr pour tous. »
Rob Larew, président de la National Farmers Union, États-Unis : « Nous vivons un moment crucial pour les familles d’agriculteurs et d’éleveurs du monde entier. Les défis économiques, politiques et environnementaux mettent en péril la stabilité de l’agriculture. Avec nos partenaires du G7, nous sommes unis pour renforcer les conditions des agriculteurs sur le marché mondial, notamment en nous attaquant aux risques croissants de consolidation de la chaîne agroalimentaire. Nous devons travailler en collaboration et de manière réfléchie pour élaborer des politiques qui soient à la fois durables sur le plan environnemental et viables sur le plan économique, afin de garantir que l’agriculture continue à prospérer pour les générations à venir ».
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, France : « L’agriculture et l’alimentation ne sont pas des questions de nationalité. Nous partageons avec nos collègues un objectif commun, celui de la compétitivité et le besoin de garantir à nos agriculteurs le meilleur revenu possible. Aujourd’hui, nous envoyons un message commun aux décideurs de nos pays : dans un contexte géopolitique difficile, l’agriculture et la sécurité alimentaire doivent être au cœur des préoccupations internationales et les politiques doivent garantir un environnement commercial équitable. Les agriculteurs apportent des solutions aux problèmes de sécurité, comme l’énergie, et à la lutte contre le changement climatique. Les dirigeants du G7 doivent écouter leurs agriculteurs, qui leur demandent d’agir!
Joachim Rukwied, président, Deutscher Bauernverband (DBV), Allemagne : « La présidence canadienne du G7 est l’occasion de souligner le rôle de l’agriculture mondiale dans la mise en place de systèmes alimentaires plus durables, plus résistants et plus équitables. Face aux multiples défis – allant de la compétitivité à la sécurité alimentaire en passant par l’adaptation au changement climatique – la coopération internationale est plus cruciale que jamais. L’agriculture peut et doit faire partie de la solution ».
Toru Yamano, président de JA Zenchu, Japon : « Au nom de tous les agriculteurs et de toutes les coopératives agricoles du Japon, j’espère vivement que l’avenir prospère des agriculteurs envisagé dans la déclaration commune se concrétisera. »
Ettore Prandini, président de Coldiretti, Italie : « Le G7 des agriculteurs, qui réunit les sept principales organisations agricoles mondiales, est un forum stratégique pour analyser et façonner l’avenir de l’agriculture et du secteur agroalimentaire, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques et commerciales croissantes. Ensemble, nous appelons les gouvernements à placer la sécurité et la souveraineté alimentaires au cœur de leur programme, avec des politiques qui garantissent la réciprocité des règles commerciales, soutiennent l’innovation accessible, et font la promotion de régimes alimentaires sains et naturels face à la montée des produits ultra-transformés et synthétiques ».
Tom Bradshaw, président de la National Farmers Union, Royaume-Uni : « Chaque jour, les agriculteurs et les cultivateurs sont dans les champs pour produire des denrées alimentaires pour la population mondiale, tout en prenant soin de notre planète et en soutenant la croissance économique. Mais avec le changement climatique, les tensions géopolitiques et la volatilité de l’environnement commercial, cela devient de plus en plus difficile. C’est pourquoi nous demandons instamment aux gouvernements du G7 de contribuer à la stabilité et à la certitude, à la fois en termes de systèmes commerciaux et de politiques favorables à l’innovation, à la productivité et à l’efficacité de l’agriculture dans le monde entier ».
La FCA accueille Heath MacDonald à titre de ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire
OTTAWA, le 13 mai – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) félicite le ministre MacDonald pour sa nomination au poste de ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. La FCA, qui représente 190 000 familles d’agriculteurs au Canada, a hâte de travailler avec le nouveau ministre pour aider l’agriculture canadienne à réaliser son vaste potentiel.
« Nous nous réjouissons à l’idée d’entretenir une relation productive avec le ministre MacDonald. L’agriculture canadienne est à un tournant critique, avec la récente montée spectaculaire de l’incertitude commerciale, tout en étant confrontée à des coûts élevés et aux phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.
« Au cours de la récente élection, la FCA a énoncé très clairement les priorités des agriculteurs canadiens. Les agriculteurs doivent mettre l’accent sur la compétitivité, la résilience et le maintien d’un commerce fondé sur des règles », a ajouté M. Currie.
La FCA travaillera en étroite collaboration avec le nouveau gouvernement et le ministre pour veiller à ce que les agriculteurs reçoivent le soutien dont ils ont besoin à la lumière des tarifs et des différends commerciaux internationaux, et pour éliminer les obstacles qui entravent le commerce et la croissance dans notre pays.
La FCA accueille favorablement le nouveau gouvernement libéral
29 avril 2025, OTTAWA – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) félicite le premier ministre Mark Carney et le Parti libéral du Canada pour leur victoire électorale et leur souhaite la bienvenue à leur retour au pouvoir.
« Un secteur agricole fort et résilient est essentiel à la santé, à l’économie et à la sécurité de notre pays tout entier, a déclaré le président de la FCA, M. Keith Currie. Alors que le Canada fait face à des pressions croissantes en raison des tensions commerciales internationales, le moment est venu de faire preuve d’un leadership fort et d’investir de façon audacieuse dans notre production alimentaire nationale. En renforçant l’agriculture, nous protégeons la souveraineté alimentaire du Canada, nous créons de bons emplois et nous bâtissons un avenir sûr et prospère pour les Canadiens. À l’issue de cette élection, nous devons saisir l’occasion unique que nous offrent les défis d’aujourd’hui pour réaliser véritablement le potentiel de l’agriculture canadienne au profit de tous les Canadiens. ».
Currie a ajouté : « Nous adressons également nos félicitations à tous les députés nouvellement élus et à ceux qui reviennent au Parlement. Nous nous réjouissons à l’idée de travailler, au-delà des clivages politiques, à l’amélioration de l’agriculture canadienne.
La FCA a hâte de rencontrer le nouveau gouvernement et les parlementaires pour commencer à faire avancer les grandes priorités. Celles-ci comprennent le soutien aux agriculteurs au moyen d’allégements tarifaires, la réduction des barrières commerciales interprovinciales, l’amélioration des programmes de gestion des risques de l’entreprise afin de rendre les exploitations agricoles plus résilientes, et diverses autres recommandations que vous pouvez trouver sur la page Web des priorités recommandées par la FCA pour la plate-forme électorale.
Le débat national des dirigeants agricoles révèle les priorités des partis pour le secteur
Jeudi 17 avril, OTTAWA – Le 17 avril, la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) a tenu son débat des dirigeants agricoles. Ce débat a réuni des représentants des partis politiques fédéraux qui étaient invités à aborder les enjeux les plus pressants auxquels est confronté aujourd’hui le secteur canadien de l’agriculture.
Les participants au débat étaient les suivants:
- NPD – Heather Ray
- BQ – Yves Perron
- PCC – John Barlow
- PLC – Kody Blois
- Parti vert – Maria Rodriguez
Le débat était animé par Shaun Haney, fondateur de RealAgriculture, et Martin Ménard, journaliste à La Terre chez nous. La FCA tient à remercier le commanditaire exclusif du débat, Produits alimentaires, de santé et de consommation du Canada.
Les questions ont porté sur de nombreux domaines clés pour l’agriculture canadienne, notamment:
- Modernisation de la réglementation
- Programmes de gestion des risques de l’entreprise
- Commerce
- Capacité de transformation alimentaire
- Compétitivité
- Durabilité
- Infrastructures
- Transportation
- Main-d’œuvre
Les participants ont eu une discussion animée, au cours de laquelle ils ont présenté leur vision de l’avenir de l’agriculture canadienne et de la manière dont leur parti compte s’attaquer aux problèmes actuels du secteur. Si les cinq partis ont tous exprimé leur soutien au secteur agricole canadien, ils ont toutefois des visions différentes de son avenir et des moyens à mettre en œuvre pour lui permettre de réaliser son potentiel.
Compétitivité et commerce
Lorsqu’on leur a demandé ce que ferait leur parti pour accroître la compétitivité de l’agriculture canadienne, tous les partis ont convenu qu’il faudrait réduire les obstacles au commerce interprovincial ainsi que le fardeau réglementaire pour favoriser la croissance du marché intérieur canadien. Les participants partageaient également l’avis qu’il faut améliorer les programmes de gestion des risques de l’entreprise (GRE) pour en assurer la rapidité et l’efficacité, bien que les débatteurs n’étaient pas d’accord sur l’ampleur de ces changements, le Parti conservateur et le Parti vert réclamant un examen complet des programmes de GRE.
Les cinq partis se sont également engagés à protéger la gestion de l’offre dans les futurs accords commerciaux.
Un certain nombre des partis étaient également d’accord pour dire que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) devraient appliquer une perspective économique à leurs décisions réglementaires qui ont une incidence sur l’agriculture. Il s’agit aussi d’une priorité recommandée par la FCA pour la plateforme électorale, puisqu’elle a demandé l’adoption, par tous les organismes de réglementation, d’une perspective semblable tenant compte de la compétitivité.
Alors que le représentant conservateur a accusé le Parti libéral d’augmenter les coûts pour les agriculteurs en raison de ses politiques, la débatteuse libérale a fait remarquer que le gouvernement conservateur était le dernier gouvernement à avoir réduit les fonds alloués aux programmes de gestion des risques de l’entreprise.
Examen de l’ACEUM
Tous les partis ont convenu que le Canada doit mener des négociations vigoureuses et protéger l’agriculture canadienne.
Les représentants du Parti conservateur et du Parti libéral ont tous deux indiqué que leur parti s’opposerait à l’étiquetage indiquant le pays d’origine. Le débatteur du Parti conservateur a également fait remarquer que son parti abrogerait les règlements récents sur l’emballage en plastique et l’étiquetage sur le devant des emballages qui étaient à l’origine d’irritants commerciaux entre le Canada et les États-Unis.
Infrastructure
Lorsqu’on leur a posé des questions au sujet de l’infrastructure, les différents partis ont convenu que l’infrastructure est une préoccupation fondamentale et qu’il faut investir dans les ports pour permettre la diversification des marchés en augmentant l’accès à d’autres pays.
En outre, tous les partis ont convenu que l’infrastructure à large bande est un élément clé pour attirer les jeunes et les nouveaux arrivants vers le secteur de l’agriculture, et que l’amélioration de l’infrastructure de transport aiderait aussi à régler les problèmes liés à la main-d’œuvre en fournissant des moyens de transport cohérents et fiables.
La représentante du Parti libéral a fait remarquer que le projet pilote d’interconnexion pour les chemins de fer devait être prolongé si les libéraux étaient élus, tandis que le représentant du Parti conservateur a laissé entendre qu’une solution permanente était justifiée.
Finalement, le débatteur du Parti conservateur a souligné l’engagement de celui-ci à l’égard de la construction d’un corridor de services publics pour l’énergie, ce qui libérerait de la capacité ferroviaire pour le transport des produits agricoles.
« Ce débat est une excellente occasion de donner aux agriculteurs de tout le pays une idée de la vision des différents partis pour l’avenir, afin de les aider à faire un choix éclairé au moment des élections. La FCA remercie chaleureusement tous les représentants qui ont pris part au débat », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.
« La FCA se réjouit à l’idée de collaborer avec tous les représentants du prochain gouvernement fédéral afin d’aider l’agriculture canadienne à réaliser son immense potentiel. »
L’abolition de la taxe sur le carbone pour les consommateurs est un soulagement pour les agriculteurs
Le 17 mars, OTTAWA – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) s’est réjouie de l’annonce récente du premier ministre de fixer à zéro le prix du carbone pour les consommateurs après le 31 mars 2025, ce qui procurera aux agriculteurs canadiens une aide dont ils avaient grandement besoin.
« Les agriculteurs subissent des pressions de toutes parts causées à la fois par l’inflation et les tarifs douaniers imposés par les États-Unis et la Chine. La suppression de la taxe sur le carbone, attendue depuis longtemps, soulagera quelque peu les agriculteurs de ces pressions et peut être considérée comme une reconnaissance de la situation difficile dans laquelle se trouvent aujourd’hui les agriculteurs et les consommateurs canadiens », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.
Depuis des années, la FCA fait pression sur le gouvernement pour qu’il exempte les agriculteurs de la taxe sur le carbone afin d’améliorer la compétitivité et d’accroître la viabilité financière des exploitations agricoles. D’après les estimations du Bureau parlementaire du budget pour 2023, les agriculteurs économiseraient plus de 100 millions de dollars par an si la taxe sur le carbone était supprimée.
« La signature de ce décret est un pas rassurant dans la bonne direction, mais il est important que le Parlement siège à nouveau et fournisse une solution à long terme qui supprime la taxe sur le carbone pour les consommateurs de la législation et garantisse que les exploitations agricoles de toutes tailles en soient exemptées. Nous avons hâte de continuer à travailler avec le gouvernement du Canada pour faire en sorte que les futures politiques environnementales favorisent une croissance durable de la productivité à long terme et la compétitivité de l’agriculture canadienne », a ajouté M. Currie.
Déclaration de la FCA sur l’imposition des droits de douane chinois sur les produits canadiens
Le 10 mars 2025, OTTAWA – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) est vivement préoccupée par la décision du gouvernement chinois d’imposer des droits de douane sur l’huile et la farine de canola, les pois, le poisson, les fruits de mer et les produits du porc du Canada.
« Ces droits de douane imposés par la Chine n’auraient pas pu tomber à un pire moment, alors que les producteurs canadiens luttent déjà contre des mesures commerciales injustes et injustifiées de la part des États-Unis », a déclaré Keith Currie, président de la FCA. « Il est essentiel que le gouvernement du Canada soutienne fermement les producteurs canadiens de canola, de porc et de fruits de mer. Nous exhortons le gouvernement du Canada à entreprendre des efforts diplomatiques immédiats et vigoureux avec la Chine pour faire face à ces droits de douane, et à travailler en étroite collaboration avec les industries touchées afin d’offrir une indemnisation financière proportionnelle aux pertes subies par les agriculteurs qui en paient le prix. »
La FCA continuera de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du Canada à mesure que d’autres éléments d’information seront disponibles et pour veiller à ce qu’il y ait une communication continue quant à ses efforts visant à résoudre cet enjeu.
La FCA et les agriculteurs de l’ensemble du Canada appuient un commerce clair, transparent et fondé sur des règles lorsqu’il s’agit de réglementer les marchés internationaux et d’y participer. Le gouvernement du Canada devrait examiner toutes les options possibles pour remédier à ces droits de douane injustifiés sur les exportations agricoles canadiennes. Parallèlement, le gouvernement doit continuer de travailler avec l’ensemble des industries agricoles en vue élargir l’accès aux marchés et de trouver d’autres possibilités de diversification des marchés, dans la mesure du possible, afin d’appuyer les agriculteurs canadiens pendant cette période difficile.