Perspective de la Fédération canadienne de l’agriculture au sujet de l’ACEUM

Le 11 décembre 2019 – Ottawa : La Fédération canadienne de l’agriculture est heureuse de la signature hier par le Canada, les États-Unis et le Mexique d’une version modifiée du nouvel Accord de libre-échange nord-américain à Mexico. Les agriculteurs canadiens ont eu à faire face à de nombreux défis au cours des deux dernières années, et l’absence d’un ALENA renouvelé n’a fait qu’ajouter à ces facteurs de stress.

La signature de l’accord assure une plus grande stabilité avec nos principaux partenaires commerciaux. La FCA espère que l’accord renégocié pourra finalement être ratifié et offrira des possibilités accrues à des secteurs qui dépendent des marchés aux États‑Unis et au Mexique pour assurer leur prospérité. L’ALENA et maintenant l’ACEUM revêtent une importance considérable dans notre chaîne d’approvisionnement intégrée, et il faut que l’accord soit rapidement ratifié afin de rétablir cette certitude dans nos marchés.

« La FCA exhorte l’ensemble des partis fédéraux à rapidement ratifier l’ACEUM modifié. La FCA tient à leur rappeler aussi que les concessions faites par le Canada dans les secteurs soumis à la gestion de l’offre ont une fois de plus des conséquences négatives pour les agriculteurs dans ces secteurs. Le gouvernement doit assurer l’introduction de programmes qui atténueront les pertes de parts de marchés dans ces secteurs et doit se garder de céder un accès additionnel à ces marchés dans des accords commerciaux futurs », a déclaré Keith Currie, premier vice-président de la FCA.

« En outre, le Canada a accepté l’inclusion, dans l’ACEUM, d’un plafond pour les exportations de certains des produits laitiers canadiens dans le monde, ce qui est sans précédent dans le contexte d’accords commerciaux régionaux. Étant donné que la prospérité de notre pays dépend d’un accès fiable aux marchés mondiaux, le Canada ne doit pas consentir à ce genre de disposition dans tout accord commercial futur », a ajouté M. Currie.

La FCA veut s’assurer que notre gouvernement reconnaît le rôle critique que joue l’agriculture canadienne dans notre économie puisqu’elle contribue plus de 143 milliards de dollars par an à notre PIB. Les accords commerciaux qui ont un impact sur notre industrie et sur des secteurs agricoles particuliers doivent refléter comment notre gouvernement positionnera l’agriculture canadienne pour assurer sa croissance future.